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Un plan de réduction des tensions de recrutement

Pour répondre aux tensions actuelles et à venir, le gouvernement a présenté lundi 27 septembre 2021, un plan de 1,4 milliard d’euros qui mobilise les Régions et Pôle emploi, et qui met l’accent sur les formations en situation de travail.

La répartition de ce budget est le suivant :

  • 600 millions consacrés à la formation des salariés
  • 560 millions consacrés à la formation des demandeurs d’emploi dont les demandeurs d’emploi de longue durée
  • 240 millions de prime à l’embauche en contrat de professionnalisation pour les demandeurs d’emploi de longue durée

Les grands objectifs de ce plan sont :

1. RENFORCER LA MONTÉE EN COMPÉTENCES ET LES RECONVERSIONS DES SALARIÉS

  • Permettre aux salariés de se former et aux entreprises de rester compétitives
    Pour cela le FNE doit devenir l’outil d’adaptation des compétences attendues par les entreprises de tous les secteurs.
  • Préparer dès aujourd’hui les compétences de demain
    L’État accompagne déjà certaines filières en forte mutation (ex: l’industrie automobile) via le financement des formations qui démarreront avant la fin de l’année grâce à des crédits du FNE et du FSE.
  • Favoriser les reconversions professionnelles grâce à « Transitions collectives »
    Afin que « Transitions collectives » puisse répondre plus efficacement aux besoins que rencontrent les entreprises à
    court terme et à plus long terme (mutations économiques, écologiques ou numériques), plusieurs évolutions seront engagées : une simplification du dispositif pour le rendre plus accessible aux petites et moyennes entreprises; une ouverture au financement des reconversions dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective (RCC) ou d’un accord de GEPP; la création d’un réseau local de délégués à l’accompagnement des reconversions professionnelles pour faciliter la vie des entreprises; un renforcement des moyens mis à disposition des plateformes territoriales d’appui aux transitions professionnelles.

2. AMPLIFIER L’EFFORT DE FORMATION DES DEMANDEURS D’EMPLOI POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES ENTREPRISES

Le Plan d’Investissement dans les Compétences a permis d’augmenter de plus de 200 000 le nombre de formations vers les métiers en tension (250 000 entrées en formation vers ces métiers en 2015 contre 460 000 en 2020).

Ce « nouveau » plan financera de nouvelles actions de formation à destination des demandeurs d’emploi, ciblées vers les métiers en tension largement basées sur la formation en entreprise, en situation de travail (AFEST), qui présente les taux de retour à l’emploi les plus importants (jusqu’à 85 %). Ces formations supplémentaires s’adresseront à l’ensemble des demandeurs d’emploi, quel que soit leur niveau de qualification.

  • Une augmentation des actions individuelles de formation associées à une promesse d’embauche

Le nombre de formations associées à une promesse d’embauche, sous la forme d’une formation préalable au recrutement (AFPR) ou de la Préparation opérationnelle à l’emploi (POE I) va être amplifié.

  • Des actions de formation construites sur mesure pour répondre aux besoins des entreprises

Les Pactes régionaux d’investissement dans les compétences seront amplifiés pour répondre aux besoins de recrutement dans les métiers en tension. Ces actions nouvelles seront définies en fonction des besoins de chaque région : des formations de « réentraînement » intégrant des périodes en entreprise; des formations construites sur mesure avec les entreprises pour répondre à leurs difficultés de recrutement, liées à un déficit de compétences sur le territoire; des actions de formation en situation de travail permettant de former en entreprise des demandeurs d’emploi.

  • Des actions nouvelles pour réduire les tensions structurelles

Dans un premier temps, une trentaine de métiers de la construction et de l’industrie seront ciblés.

3. DÉPLOYER UN PLAN SPÉCIFIQUE ET MASSIF POUR LES DEMANDEURS D’EMPLOI DE LONGUE DURÉE

1. Le Plan dédié aux demandeurs d’emploi de longue durée repose sur deux nouvelles actions à fort impact

  • La remobilisation des demandeurs d’emploi de longue durée grâce à un diagnostic personnalisé et un plan d’actions qui prend en compte l’ensemble des difficultés de la personne
  • Une aide à l’embauche en contrat de professionnalisation des demandeurs d’emploi de longue durée.

Objectif du gouvernement :

  • 35000 actions de remise en dynamique professionnelle pour les demandeurs d’emploi de longue durée
  • 3000 suivis personnalisés organisés par l’Apec pour les cadres demandeurs d’emploi de longue durée.

2. La réinsertion par des mises en situation

Les conseillers Pôle emploi peuvent proposer à tout demandeur d’emploi de bénéficier d’une immersion professionnelle dans une entreprise (PMSMP).

Un Challenge national sera organisé par Pôle emploi pour identifier des initiatives locales à fort potentiel et mettre en place des partenariat avec les collectivités, les associations et les entreprises.

3. Une aide à l’embauche d’un demandeur d’emploi de longue durée : le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation assure l’accès à l’emploi, donne le statut de salarié et permet une intégration plus immédiate dans l’entreprise, tout en garantissant systématiquement l’accès à une qualification professionnelle reconnue.

La signature du contrat de professionnalisation pourra parfois être précédée d’actions préalables de remobilisation ou pré-qualification, en fonction des besoins de la personne et des postes à tenir.

L’employeur bénéficiera d’une aide dédiée la première année d’un montant de 8000 € qui diminuera le reste à charge lorsqu’il embauchera un demandeur d’emploi de longue durée. (aide sera versée à l’employeur durant la première année d’exécution du contrat).

Consulter le dossier de presse du ministère

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